Blog d'un cours de l'EPFC à Bruxelles

Ce blog ne constitue pas un cours, ni ne prétend remplacer la présence en classe.

Il complète simplement le cours donné deux fois par semaine à l'EPFC, à Bruxelles (rue de Stassart, 48-50, 1050 Bruxelles).

Pour plus d'info : www.epfc.eu

jeudi 20 mai 2010

La fessée, un sujet à la mode

Voici une nouvelle glanée sur le site du Soir. Je suis sûr qu'elle vous intéressera.


Le Conseil de l’Europe veut interdire la fessée

Rédaction en ligne, www.lesoir.be

jeudi 20 mai 2010, 21:22e

Le Conseil de l’Europe veut interdire la fessée et autres châtiments corporels sur les enfants en Europe. Les châtiments corporels sont déjà interdits dans 21 pays, mais certains restent réticents.

La fessée et autres châtiments corporels sur les enfants doivent être interdits dans tous les pays européens avant qu’ils ne deviennent des problèmes sociaux ou de santé, a averti le Conseil de l’Europe jeudi à Vienne. « Nous espérons avoir une zone libre de tout châtiment corporel appelée l’Europe », a déclaré à l’AFP la secrétaire générale adjointe du Conseil de l’Europe, Maud de Boer-Buquicchio, en marge d’une conférence de deux jours dans la capitale autrichienne sur les violences faites aux enfants.

Les châtiments corporels sont à ce jour interdits dans 21 pays, mais des pays comme la France et le Royaume-Uni sont réticents à imposer de telles lois, car les parents les considèrent comme une intrusion dans la sphère privée. « L’humiliation, l’aspect dégradant de la punition peuvent faire plus de mal et avoir plus de conséquences sur le long terme que la douleur physique », précise Mme de Boer-Buquicchio.

Les 47 Etats membres du Conseil de l’Europe, qui promeut la démocratie et les droits de l’Homme, ont édité avec des représentants de l’UE, des Nations Unies et d’ONG, des directives pour encourager les Etats à établir une législation protectrice de l’enfance.

Mme de Boer-Buquicchio craint que, les pays luttant pour sortir de la crise économique, cette thématique ne soit reléguée au second plan. « Si c’est le cas, c’est vraiment une vision à court terme… S’en occuper (des châtiments corporels) une fois qu’ils sont devenus un problème de santé ou social coûte beaucoup plus cher », a-t-elle prévenu.

(afp)

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