En réponse aux questions formulées hier soir, voici quelques éléments intéressants :
- le pourcentage de contractuels dans la fonction publique est très élevé : plus de 20 % en France, 26 % dans les institutions fédérales belges (cf. Wikipédia et le Parlement wallon)
Ces agents ne bénéficient donc bien sûr pas de la sécurité de l'emploi, au contraire des fonctionnaires ;
- une entreprise publique comme Belgacom reste contrôlée en grande partie par l'Etat (actionnaire majoritaire) mais cotée en bourse et se pliant aux règles de l'économie de marché, elle n'hésite pas à licencier des travailleurs pour améliorer sa productivité. Globalement, il me semble qu'on peut dire que le statut des travailleurs y est hybride : anciens fonctionnaires de la RTT et nouveaux engagés contractuels. C'est bien la même évolution qui est à l'oeuvre (cf. Wikipédia et Solidaire).
Quant à la question de savoir pourquoi tant de jeunes rêvent (en France, en Wallonie, en Espagne et sans doute ailleurs) d'intégrer le secteur public, chacun d'entre nous pourra apporter sa réponse.
Pour une forme de stabilité sans doute, mais pas forcément synonyme de sécurité d'emploi, à en juger par le nombre de contractuels (CDD !). Pour ma part, je pense que beaucoup de gens veulent aussi être actifs dans un secteur non marchand (ou "moins" marchand) et pensent ainsi échapper à une logique de l'entreprise jugée trop compétitive. Il y aurait donc aussi un choix idéologique et une option de vie derrière cet engouement. À vérifier...
jeudi 4 mars 2010
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