samedi 19 décembre 2009
jeudi 17 décembre 2009
Chansons
Donc, si vous voulez refaire le karaoké pour impressionner vos amis par vos compétences en chanson alternative...
Voilà quelques clips glanés sur la Toile...
ATTENTION, version non censurée (et pas toujours de très bon gout !!! Mais bon...)
Et puisqu'on parle de censure :
Et Paco ! Trop fort ! En concert en 2002 :
Voici la version de Brassens :
"Ces gens-là" par un grand groupe rock français, Noir Désir, une très belle reprise, je trouve :
Pour nos amies italiennes, "Quello che non c'è", une chanson d'Afterhours (apparemment pour la fête du 1er mai... désolé ;))
Tadeusz Nalepa, un rockeur PO-LO-NAIS, si, si...
Pour les Hongroises et les roumanophones..., hum, c'est difficile ! Que diriez-vous d'une reprise de Béla Bartòk par le Taraf de Haïdouks ? D'accord, le clip est un peu trop "pittoresque" peut-être mais la musique... qu'est-ce qu'elle est amusante !
J'ai cherché en vain quelque chose de plus original pour l'Irlande...
Et pour finir, quelqu'un qui chante aussi bien que nous !
Voilà quelques clips glanés sur la Toile...
ATTENTION, version non censurée (et pas toujours de très bon gout !!! Mais bon...)
Et puisqu'on parle de censure :
Et Paco ! Trop fort ! En concert en 2002 :
Voici la version de Brassens :
"Ces gens-là" par un grand groupe rock français, Noir Désir, une très belle reprise, je trouve :
Pour nos amies italiennes, "Quello che non c'è", une chanson d'Afterhours (apparemment pour la fête du 1er mai... désolé ;))
Tadeusz Nalepa, un rockeur PO-LO-NAIS, si, si...
Pour les Hongroises et les roumanophones..., hum, c'est difficile ! Que diriez-vous d'une reprise de Béla Bartòk par le Taraf de Haïdouks ? D'accord, le clip est un peu trop "pittoresque" peut-être mais la musique... qu'est-ce qu'elle est amusante !
J'ai cherché en vain quelque chose de plus original pour l'Irlande...
Et pour finir, quelqu'un qui chante aussi bien que nous !
Meilleurs voeux!
Merci pour la soirée d´hier! Ça a été une belle surprise d´écouter Paco Ibañez à Bruxelles ;-) Et aussi le 'Departamento de Censura', The Clash, Mano Negra, et un druide de Moldavie??? :-)
Je vous souhaite que cette nouvelle année rende realité vos rêves les plus secrets :-))
Gros bisou!
Je vous souhaite que cette nouvelle année rende realité vos rêves les plus secrets :-))
Gros bisou!
jeudi 10 décembre 2009
L'aile ou la cuisse
Film de Claude Zidi (1976), avec Louis de Funès et Coluche.
Vous trouverez différents extraits sur youtube. En voici deux.
Tout d'abord, la bande-annonce, intéressante dans l'opposition entre "bonne bouffe" et ce qu'on n'appelait pas encore "malbouffe".
Et puis une visite à l'usine Tricatel, que j'aurais aimé vous montrer en classe mais nous n'en avons pas eu le temps.
Vous trouverez différents extraits sur youtube. En voici deux.
Tout d'abord, la bande-annonce, intéressante dans l'opposition entre "bonne bouffe" et ce qu'on n'appelait pas encore "malbouffe".
Et puis une visite à l'usine Tricatel, que j'aurais aimé vous montrer en classe mais nous n'en avons pas eu le temps.
Libellés :
alimentation,
consommation,
environnement,
Santé
Ecologie et dilemme du prisonnier
Bonjour ! Une étudiante d'un autre groupe m'a fourni le lien suivant : www.croissance-verte.com/archive/2008/04/22/theorie-des-jeux-et-ecologie-le-dilemne-du-prisonnier.html
J'ai trouvé ça un peu complexe mais très intéressant : si vous aimez les calculs stratégiques et si la question de la responsabilité individuelle (ouh, quel gros mot !) vous interpelle...
Juste une petite chose, sur le site et donc dans le lien, "dilemme" est mal orthographié : ça s'écrit bien avec 2 -m- !
J'ai trouvé ça un peu complexe mais très intéressant : si vous aimez les calculs stratégiques et si la question de la responsabilité individuelle (ouh, quel gros mot !) vous interpelle...
Juste une petite chose, sur le site et donc dans le lien, "dilemme" est mal orthographié : ça s'écrit bien avec 2 -m- !
mardi 8 décembre 2009
Greenpeace sur les changements climatiques
bonjour à tous
sur le site de Greenpeace, en partant de ce lien, vous pouvez trouver plus d'informations sur le réchauffement climatique:
http://www.greenpeace.org/belgium/fr/campaigns/climat/problemes/changements-climatiques
on est tous concernés!
sur le site de Greenpeace, en partant de ce lien, vous pouvez trouver plus d'informations sur le réchauffement climatique:
http://www.greenpeace.org/belgium/fr/campaigns/climat/problemes/changements-climatiques
on est tous concernés!
jeudi 3 décembre 2009
Le bonheur !
"Tous les hommes cherchent à être heureux...», écrivait Pascal dans ses «Pensées». Une quête [qui] est inhérente à toute vie, mais «en ce moment, la tendance, ou plutôt le diktat, c'est d'être heureux», souligne Stéphane Osmont. «Or mon problème dans la vie, poursuit-il, c'est que j'ai précisément l'air d'un type moins marrant que les autres. Pour ne pas me retrouver au ban de la société, il fallait que j'aille rapidement demander conseil à d'authentiques experts en bonheur. Car le sujet est devenu tellement sérieux, aujourd'hui, que les plus grands laboratoires de recherche y consacrent d'énormes moyens."
Malheureusement, le documentaire que nous avons regardé hier soir n'est plus disponible sur le site de la RTBF.
En voici néanmoins les références : "À la poursuite du bonheur" de Stéphane Osmont (France, 2008, 60 min.), diffusé sur la RTBF le 14/09/09.
À noter aussi que l'auteur a publié un livre qui porte le même titre en juin 2009, aux éditions Albin Michel.
Malheureusement, le documentaire que nous avons regardé hier soir n'est plus disponible sur le site de la RTBF.
En voici néanmoins les références : "À la poursuite du bonheur" de Stéphane Osmont (France, 2008, 60 min.), diffusé sur la RTBF le 14/09/09.
À noter aussi que l'auteur a publié un livre qui porte le même titre en juin 2009, aux éditions Albin Michel.
mardi 1 décembre 2009
Grippe A : les campagnes de vaccination en Europe et aux Etats-Unis ne suscitent guère de polémiques
Source: Le Monde
Le dispositif de vaccination contre la grippe A(H1N1) va être renforcé en France, le nombre de candidats à la vaccination étant désormais de 250 000 par jour. Une réunion devait avoir lieu mardi 1er décembre à Matignon à l'initiative du premier ministre François Fillon, afin de "mobiliser les moyens nécessaires" - notamment le service de santé des armées - pour faire face à cette affluence. Nicolas Sarkozy a demandé l'ouverture le dimanche des centres de vaccination, ce qui pourrait être fait d'ici une semaine. Roselyne Bachelot, ministre de la santé, reste opposée à la vaccination dans les cabinets des médecins généralistes, indiquant réserver les vaccins monodoses disponibles aux personnes fragiles et précaires (SDF etc.) qui ne peuvent se déplacer. La polémique continue donc sur l'efficacité du dispositif alors que le bilan s'alourdit : 2,76 millions de personnes ont contracté la grippe en France, on dénombre 86 décès (plus 28 en outre-mer) et 305 cas graves dont 101 en réanimation.
République tchèque. Critiqué pour sa commande tardive de vaccins (en août) contre la grippe H1N1, le gouvernement tchèque a pris les devants afin de couper court à toute polémique. Pour accélérer la campagne de vaccination qui n'a débuté que le 23 novembre, il a associé les médecins généralistes pour soulager les 133 centres de vaccination (hôpitaux et policliniques). Les médecins devront convoquer prioritairement leurs patients à risque par groupe de dix, car aucun vaccin monodose n'a été commandé. Les Tchèques qui se vaccinent traditionnellement peu contre la grippe saisonnière (7 %), ne croient pas à la pandémie et à la dangerosité du virus, selon des sondages et tardent donc à se faire vacciner contre la grippe A.
Belgique. Selon les autorités sanitaires, entre 1 million et 1,5 million de Belges auraient déjà été vaccinés. Officiellement, on n'en recense pourtant que 500 000. Tenus de procéder à un enregistrement des patients, les hôpitaux et les médecins généralistes renâclent, surtout dans la partie francophone du pays. Ils craignent que les contraintes de traçabilité des patients, destinées à garantir une réaction rapide en cas d'effet indésirable après la vaccination, soient contraires au respect de la vie privée. La vaccination est gratuite : la consultation chez le médecin est tarifée mais remboursée ensuite à 100 %. Une polémique a éclaté à propos des risques éventuels des adjuvants du Pandemrix, notamment pour les femmes enceintes. Une action judiciaire a été lancée par un groupe de plaignants.
Italie. Le mode de vaccination varie selon les régions, en charge des questions de santé en Italie. Certaines ont des conventions avec les médecins généralistes, mais en général, ce sont les ASL, les structures sanitaires de base, qui gèrent les vaccinations.
Même si le virus H1N1 a déjà contaminé 3 millions de personnes, peu d'Italiens vont se faire vacciner (500 000 selon les derniers chiffres). Le vaccin est gratuit et les doses disponibles s'adressent en priorité aux catégories à risque (femmes enceintes, asthmatiques etc.). Au 29 novembre, on comptait 95 décès de la grippe A dans la Péninsule.
Norvège. La plupart des Norvégiens devraient être vaccinés d'ici à Noël. La vaccination des groupes à risque et des personnels de soin est d'ores et déjà achevée et celle des jeunes est en cours.
La vaccination est sous la responsabilité des communes et ne soulève par de difficultés majeures. Les autorités ont décidé de laisser vendre le Tamiflu sans ordonnance, ce que contestent certains médecins. A fin novembre, environ 800 000 personnes, soit 17 % de la population, auraient été contaminées par la grippe A, et les autorités sanitaires ont fait état de 25 décès.
Etats-Unis. La progression de l'épidémie se ralentit légèrement aux Etats-Unis. Après quelques manifestations initiales de panique, essentiellement dues au nombre insuffisant de vaccins disponibles, les inquiétudes semblent s'apaiser. Des cas circonscrits d'affolement continuent d'être signalés, souvent après des décès d'enfants attribués au virus H1N1.
Le gouvernement, qui a décrété l'"état d'urgence sanitaire", entend faire vacciner jusqu'à 160 millions de personnes, plus de la moitié de la population. Mais au 26 novembre, seules 61,2 millions de doses disponibles avaient été en grande partie utilisées dans des vaccinations collectives dans des centres ad hoc ou dans les écoles, concernant prioritairement les enfants de moins de 10 ans et les personnes âgées ou à risque.
Le dispositif de vaccination contre la grippe A(H1N1) va être renforcé en France, le nombre de candidats à la vaccination étant désormais de 250 000 par jour. Une réunion devait avoir lieu mardi 1er décembre à Matignon à l'initiative du premier ministre François Fillon, afin de "mobiliser les moyens nécessaires" - notamment le service de santé des armées - pour faire face à cette affluence. Nicolas Sarkozy a demandé l'ouverture le dimanche des centres de vaccination, ce qui pourrait être fait d'ici une semaine. Roselyne Bachelot, ministre de la santé, reste opposée à la vaccination dans les cabinets des médecins généralistes, indiquant réserver les vaccins monodoses disponibles aux personnes fragiles et précaires (SDF etc.) qui ne peuvent se déplacer. La polémique continue donc sur l'efficacité du dispositif alors que le bilan s'alourdit : 2,76 millions de personnes ont contracté la grippe en France, on dénombre 86 décès (plus 28 en outre-mer) et 305 cas graves dont 101 en réanimation.
République tchèque. Critiqué pour sa commande tardive de vaccins (en août) contre la grippe H1N1, le gouvernement tchèque a pris les devants afin de couper court à toute polémique. Pour accélérer la campagne de vaccination qui n'a débuté que le 23 novembre, il a associé les médecins généralistes pour soulager les 133 centres de vaccination (hôpitaux et policliniques). Les médecins devront convoquer prioritairement leurs patients à risque par groupe de dix, car aucun vaccin monodose n'a été commandé. Les Tchèques qui se vaccinent traditionnellement peu contre la grippe saisonnière (7 %), ne croient pas à la pandémie et à la dangerosité du virus, selon des sondages et tardent donc à se faire vacciner contre la grippe A.
Belgique. Selon les autorités sanitaires, entre 1 million et 1,5 million de Belges auraient déjà été vaccinés. Officiellement, on n'en recense pourtant que 500 000. Tenus de procéder à un enregistrement des patients, les hôpitaux et les médecins généralistes renâclent, surtout dans la partie francophone du pays. Ils craignent que les contraintes de traçabilité des patients, destinées à garantir une réaction rapide en cas d'effet indésirable après la vaccination, soient contraires au respect de la vie privée. La vaccination est gratuite : la consultation chez le médecin est tarifée mais remboursée ensuite à 100 %. Une polémique a éclaté à propos des risques éventuels des adjuvants du Pandemrix, notamment pour les femmes enceintes. Une action judiciaire a été lancée par un groupe de plaignants.
Italie. Le mode de vaccination varie selon les régions, en charge des questions de santé en Italie. Certaines ont des conventions avec les médecins généralistes, mais en général, ce sont les ASL, les structures sanitaires de base, qui gèrent les vaccinations.
Même si le virus H1N1 a déjà contaminé 3 millions de personnes, peu d'Italiens vont se faire vacciner (500 000 selon les derniers chiffres). Le vaccin est gratuit et les doses disponibles s'adressent en priorité aux catégories à risque (femmes enceintes, asthmatiques etc.). Au 29 novembre, on comptait 95 décès de la grippe A dans la Péninsule.
Norvège. La plupart des Norvégiens devraient être vaccinés d'ici à Noël. La vaccination des groupes à risque et des personnels de soin est d'ores et déjà achevée et celle des jeunes est en cours.
La vaccination est sous la responsabilité des communes et ne soulève par de difficultés majeures. Les autorités ont décidé de laisser vendre le Tamiflu sans ordonnance, ce que contestent certains médecins. A fin novembre, environ 800 000 personnes, soit 17 % de la population, auraient été contaminées par la grippe A, et les autorités sanitaires ont fait état de 25 décès.
Etats-Unis. La progression de l'épidémie se ralentit légèrement aux Etats-Unis. Après quelques manifestations initiales de panique, essentiellement dues au nombre insuffisant de vaccins disponibles, les inquiétudes semblent s'apaiser. Des cas circonscrits d'affolement continuent d'être signalés, souvent après des décès d'enfants attribués au virus H1N1.
Le gouvernement, qui a décrété l'"état d'urgence sanitaire", entend faire vacciner jusqu'à 160 millions de personnes, plus de la moitié de la population. Mais au 26 novembre, seules 61,2 millions de doses disponibles avaient été en grande partie utilisées dans des vaccinations collectives dans des centres ad hoc ou dans les écoles, concernant prioritairement les enfants de moins de 10 ans et les personnes âgées ou à risque.
L'énergie du vent, la bienfaisante (les éoliennes)
Source: Le Monde
En décembre 2009, c'est à Copenhague que sera proclamé l'après-Kyoto lors d'une conférence décisive pour l'avenir de l'humanité. Copenhague, capitale du Danemark, est tournée vers la mer et vers un parc de 20 éoliennes implantées à quelques kilomètres du littoral et propriété collective de milliers de Danois. Le ballet des éoliennes rythme le paysage comme celui des navires, à deux pas de la Résidence royale.
Les éoliennes y sont admirées avec fierté, dans ce pays classé comme le plus heureux de la planète (si on se réfère au Monde Magazine n° 1 du 18 septembre 2009 : "Voyage au pays du bonheur, pourquoi le Danemark reste en tête des nations heureuses").
L'exemple danois montre que le "cachez ces éoliennes que je ne saurais voir" français est anachronique et grincheux. Bien sûr, la protection des paysages est une nécessité (et l'arsenal réglementaire tricolore est vaste pour cela), mais cette protection semble à deux vitesses : des éoliennes plus qu'exemplaires et, par exemple, des entrées de ville toutes uniformes et hymnes à la consommation.
Le paysage est une perception humaine et le témoin de nos activités, notamment énergétiques. Les mines de charbon ou les tourbières d'hier ont façonné les paysages ; il nous en reste les terrils, des terres nues...
Les éoliennes sont, aujourd'hui, des signes paysagers de l'ingéniosité humaine face à un problème écologique. Elles sont également des indicateurs de vent : leurs voisins sont nombreux à les regarder pour savoir s'il y a du vent et d'où il vient. De la même façon, les 20 000 moulins à vent d'il y a deux siècles résultaient de l'ingéniosité de nos ancêtres et marquaient les paysages.
Et puis, quelque part, ces éoliennes matérialisent et visualisent nos consommations et leurs impacts, ici avant tout visuels ; alors que la magie de nos interrupteurs fait oublier les pollutions, lourdes et irréversibles, associées aux productions électriques.
Les éoliennes peuvent être les phares du développement durable : elles montrent une alternative aux combustibles fossiles et fissiles et initient le débat sur nos "besoins" d'énergie.
En ces temps d'urgence climatique, la priorité doit être au développement de toutes les énergies renouvelables, sans oublier l'énergie éolienne, moyen de produire de l'électricité renouvelable et décarbonée le plus performant et le moins coûteux. C'est aussi une ressource qui colle bien à nos consommations : le vent souffle la nuit comme le jour et davantage en hiver qu'en été.
Avec plus de 3 000 mégawatts installés au Danemark, le taux d'équipement en éoliennes par habitant est 10 fois plus élevé que celui des Français (4 000 mégawatts éoliens). En 2020, lorsque les objectifs du Grenelle seront atteints (25 000 MW éoliens), nous serons au niveau d'équipement par habitant du Danemark à mi-2000... En ces temps de changement climatique, le terme de frilosité sied bien à nos décideurs politiques.
En ces temps de crise économique, la filière éolienne est créatrice d'emplois locaux ; au Danemark, elle constitue l'un des principaux postes d'exportation. Qui sait que Vestas, premier fabricant danois et mondial d'éoliennes, a autant d'employés (21 000) qu'Airbus en France ?
En ces temps de tensions et de conflits entre nations, très souvent liés à l'accès aux ressources énergétiques (Afrique, Koweït/Irak, Ukraine…), l'énergie éolienne est une énergie de paix, indépendante de tout marchandage, de tout chantage et de tout embargo.
L'énergie du vent (une énergie solaire car formée par la circulation d'air entre des masses de températures différentes) est inépuisable : elle ne prive pas nos enfants de combustibles fossiles que la nature met des millions d'années à constituer. Son utilisation est réversible : elle ne laisse pas à nos successeurs de fardeau de déchets toxiques. L'énergie éolienne est une chance, saisissons-la vraiment !
Le vent, le bienfaisant, est et sera toujours là pour construire, avec la sobriété et l'efficacité énergétiques, un monde durable.
En décembre 2009, c'est à Copenhague que sera proclamé l'après-Kyoto lors d'une conférence décisive pour l'avenir de l'humanité. Copenhague, capitale du Danemark, est tournée vers la mer et vers un parc de 20 éoliennes implantées à quelques kilomètres du littoral et propriété collective de milliers de Danois. Le ballet des éoliennes rythme le paysage comme celui des navires, à deux pas de la Résidence royale.
Les éoliennes y sont admirées avec fierté, dans ce pays classé comme le plus heureux de la planète (si on se réfère au Monde Magazine n° 1 du 18 septembre 2009 : "Voyage au pays du bonheur, pourquoi le Danemark reste en tête des nations heureuses").
L'exemple danois montre que le "cachez ces éoliennes que je ne saurais voir" français est anachronique et grincheux. Bien sûr, la protection des paysages est une nécessité (et l'arsenal réglementaire tricolore est vaste pour cela), mais cette protection semble à deux vitesses : des éoliennes plus qu'exemplaires et, par exemple, des entrées de ville toutes uniformes et hymnes à la consommation.
Le paysage est une perception humaine et le témoin de nos activités, notamment énergétiques. Les mines de charbon ou les tourbières d'hier ont façonné les paysages ; il nous en reste les terrils, des terres nues...
Les éoliennes sont, aujourd'hui, des signes paysagers de l'ingéniosité humaine face à un problème écologique. Elles sont également des indicateurs de vent : leurs voisins sont nombreux à les regarder pour savoir s'il y a du vent et d'où il vient. De la même façon, les 20 000 moulins à vent d'il y a deux siècles résultaient de l'ingéniosité de nos ancêtres et marquaient les paysages.
Et puis, quelque part, ces éoliennes matérialisent et visualisent nos consommations et leurs impacts, ici avant tout visuels ; alors que la magie de nos interrupteurs fait oublier les pollutions, lourdes et irréversibles, associées aux productions électriques.
Les éoliennes peuvent être les phares du développement durable : elles montrent une alternative aux combustibles fossiles et fissiles et initient le débat sur nos "besoins" d'énergie.
En ces temps d'urgence climatique, la priorité doit être au développement de toutes les énergies renouvelables, sans oublier l'énergie éolienne, moyen de produire de l'électricité renouvelable et décarbonée le plus performant et le moins coûteux. C'est aussi une ressource qui colle bien à nos consommations : le vent souffle la nuit comme le jour et davantage en hiver qu'en été.
Avec plus de 3 000 mégawatts installés au Danemark, le taux d'équipement en éoliennes par habitant est 10 fois plus élevé que celui des Français (4 000 mégawatts éoliens). En 2020, lorsque les objectifs du Grenelle seront atteints (25 000 MW éoliens), nous serons au niveau d'équipement par habitant du Danemark à mi-2000... En ces temps de changement climatique, le terme de frilosité sied bien à nos décideurs politiques.
En ces temps de crise économique, la filière éolienne est créatrice d'emplois locaux ; au Danemark, elle constitue l'un des principaux postes d'exportation. Qui sait que Vestas, premier fabricant danois et mondial d'éoliennes, a autant d'employés (21 000) qu'Airbus en France ?
En ces temps de tensions et de conflits entre nations, très souvent liés à l'accès aux ressources énergétiques (Afrique, Koweït/Irak, Ukraine…), l'énergie éolienne est une énergie de paix, indépendante de tout marchandage, de tout chantage et de tout embargo.
L'énergie du vent (une énergie solaire car formée par la circulation d'air entre des masses de températures différentes) est inépuisable : elle ne prive pas nos enfants de combustibles fossiles que la nature met des millions d'années à constituer. Son utilisation est réversible : elle ne laisse pas à nos successeurs de fardeau de déchets toxiques. L'énergie éolienne est une chance, saisissons-la vraiment !
Le vent, le bienfaisant, est et sera toujours là pour construire, avec la sobriété et l'efficacité énergétiques, un monde durable.
Interros, tests, exercices en retard
Ceux d'entre vous qui n'auraient pas fait le test de compréhension orale et le dernier exercice de production écrite sont conviés à la séance de rattrapage qui aura lieu le mercredi 9 décembre (aux heures habituelles de cours : pour l'exercice d'écriture, je vous isolerai dans un autre local ; la compréhension orale aura lieu durant les 20 dernières minutes de cours).
Ortograf ou orthographe ?
Pour un petit aperçu du débat sur l'orthographe française (volontairement compliquée ?), vous pouvez jeter un coup d'oeil sur l'article de Wikipedia: "Rectifications orthographiques du français".
En voici un extrait intéressant :
"L'adoption du français comme langue royale va donc se traduire par une complication volontaire de l'orthographe phonétique de l'ancien français par les clercs à qui profite son inaccessibilité au tout-venant.
Alors que la graphie originelle du français, qui n'est pas sans rappeler l'orthographe du langage SMS, est phonétique, elle va être soumise à un obscurcissement systématique par le biais du latin pour aboutir à une « orthographe étymologique »[1] ou prétendue telle.
Ainsi, la Chanson de Roland qui, datant de la fin du XIe siècle, est le plus vieux texte littéraire de France, épelle « qui » : « ki » ou « et » : « e », etc.
Alors va être rajoutée une profusion de lettres ne se prononçant pas devant les consonnes : là où l'ancien français écrivait simplement « tens », le moyen français va créer « temps », le p évoquant l'écho de la forme latine « tempus » ; de « pois », le moyen français va faire « poids », le d évoquant la forme latine « pondus »[2], « puits » devient en moyen français « puits », le t évoquant la forme latine « puteus », etc. L'immense majorité des étrangetés orthographiques du français moderne trouve son origine dans cet alambiquage délibéré de cette nouvelle orthographe dite « étymologique ». Certaines bizarreries trouveront même leur origine dans une fausse étymologie."
Mais bon, pas de quoi vous décourager, n'est-ce pas?
En voici un extrait intéressant :
"L'adoption du français comme langue royale va donc se traduire par une complication volontaire de l'orthographe phonétique de l'ancien français par les clercs à qui profite son inaccessibilité au tout-venant.
Alors que la graphie originelle du français, qui n'est pas sans rappeler l'orthographe du langage SMS, est phonétique, elle va être soumise à un obscurcissement systématique par le biais du latin pour aboutir à une « orthographe étymologique »[1] ou prétendue telle.
Ainsi, la Chanson de Roland qui, datant de la fin du XIe siècle, est le plus vieux texte littéraire de France, épelle « qui » : « ki » ou « et » : « e », etc.
Alors va être rajoutée une profusion de lettres ne se prononçant pas devant les consonnes : là où l'ancien français écrivait simplement « tens », le moyen français va créer « temps », le p évoquant l'écho de la forme latine « tempus » ; de « pois », le moyen français va faire « poids », le d évoquant la forme latine « pondus »[2], « puits » devient en moyen français « puits », le t évoquant la forme latine « puteus », etc. L'immense majorité des étrangetés orthographiques du français moderne trouve son origine dans cet alambiquage délibéré de cette nouvelle orthographe dite « étymologique ». Certaines bizarreries trouveront même leur origine dans une fausse étymologie."
Mais bon, pas de quoi vous décourager, n'est-ce pas?
Français et langues régionales
A propos de l'opposition de l'Académie française à l'inscription des langues régionales dans la Constitution - rappel d'une discussion de mercredi dernier -, voici un article de Libération : "L'Académie française contre les langues régionales dans la Constitution"
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