samedi 19 décembre 2009
jeudi 17 décembre 2009
Chansons
Voilà quelques clips glanés sur la Toile...
ATTENTION, version non censurée (et pas toujours de très bon gout !!! Mais bon...)
Et puisqu'on parle de censure :
Et Paco ! Trop fort ! En concert en 2002 :
Voici la version de Brassens :
"Ces gens-là" par un grand groupe rock français, Noir Désir, une très belle reprise, je trouve :
Pour nos amies italiennes, "Quello che non c'è", une chanson d'Afterhours (apparemment pour la fête du 1er mai... désolé ;))
Tadeusz Nalepa, un rockeur PO-LO-NAIS, si, si...
Pour les Hongroises et les roumanophones..., hum, c'est difficile ! Que diriez-vous d'une reprise de Béla Bartòk par le Taraf de Haïdouks ? D'accord, le clip est un peu trop "pittoresque" peut-être mais la musique... qu'est-ce qu'elle est amusante !
J'ai cherché en vain quelque chose de plus original pour l'Irlande...
Et pour finir, quelqu'un qui chante aussi bien que nous !
Meilleurs voeux!
Je vous souhaite que cette nouvelle année rende realité vos rêves les plus secrets :-))
Gros bisou!
jeudi 10 décembre 2009
L'aile ou la cuisse
Vous trouverez différents extraits sur youtube. En voici deux.
Tout d'abord, la bande-annonce, intéressante dans l'opposition entre "bonne bouffe" et ce qu'on n'appelait pas encore "malbouffe".
Et puis une visite à l'usine Tricatel, que j'aurais aimé vous montrer en classe mais nous n'en avons pas eu le temps.
Ecologie et dilemme du prisonnier
J'ai trouvé ça un peu complexe mais très intéressant : si vous aimez les calculs stratégiques et si la question de la responsabilité individuelle (ouh, quel gros mot !) vous interpelle...
Juste une petite chose, sur le site et donc dans le lien, "dilemme" est mal orthographié : ça s'écrit bien avec 2 -m- !
mardi 8 décembre 2009
Greenpeace sur les changements climatiques
sur le site de Greenpeace, en partant de ce lien, vous pouvez trouver plus d'informations sur le réchauffement climatique:
http://www.greenpeace.org/belgium/fr/campaigns/climat/problemes/changements-climatiques
on est tous concernés!
jeudi 3 décembre 2009
Le bonheur !
Malheureusement, le documentaire que nous avons regardé hier soir n'est plus disponible sur le site de la RTBF.
En voici néanmoins les références : "À la poursuite du bonheur" de Stéphane Osmont (France, 2008, 60 min.), diffusé sur la RTBF le 14/09/09.
À noter aussi que l'auteur a publié un livre qui porte le même titre en juin 2009, aux éditions Albin Michel.
mardi 1 décembre 2009
Grippe A : les campagnes de vaccination en Europe et aux Etats-Unis ne suscitent guère de polémiques
Le dispositif de vaccination contre la grippe A(H1N1) va être renforcé en France, le nombre de candidats à la vaccination étant désormais de 250 000 par jour. Une réunion devait avoir lieu mardi 1er décembre à Matignon à l'initiative du premier ministre François Fillon, afin de "mobiliser les moyens nécessaires" - notamment le service de santé des armées - pour faire face à cette affluence. Nicolas Sarkozy a demandé l'ouverture le dimanche des centres de vaccination, ce qui pourrait être fait d'ici une semaine. Roselyne Bachelot, ministre de la santé, reste opposée à la vaccination dans les cabinets des médecins généralistes, indiquant réserver les vaccins monodoses disponibles aux personnes fragiles et précaires (SDF etc.) qui ne peuvent se déplacer. La polémique continue donc sur l'efficacité du dispositif alors que le bilan s'alourdit : 2,76 millions de personnes ont contracté la grippe en France, on dénombre 86 décès (plus 28 en outre-mer) et 305 cas graves dont 101 en réanimation.
République tchèque. Critiqué pour sa commande tardive de vaccins (en août) contre la grippe H1N1, le gouvernement tchèque a pris les devants afin de couper court à toute polémique. Pour accélérer la campagne de vaccination qui n'a débuté que le 23 novembre, il a associé les médecins généralistes pour soulager les 133 centres de vaccination (hôpitaux et policliniques). Les médecins devront convoquer prioritairement leurs patients à risque par groupe de dix, car aucun vaccin monodose n'a été commandé. Les Tchèques qui se vaccinent traditionnellement peu contre la grippe saisonnière (7 %), ne croient pas à la pandémie et à la dangerosité du virus, selon des sondages et tardent donc à se faire vacciner contre la grippe A.
Belgique. Selon les autorités sanitaires, entre 1 million et 1,5 million de Belges auraient déjà été vaccinés. Officiellement, on n'en recense pourtant que 500 000. Tenus de procéder à un enregistrement des patients, les hôpitaux et les médecins généralistes renâclent, surtout dans la partie francophone du pays. Ils craignent que les contraintes de traçabilité des patients, destinées à garantir une réaction rapide en cas d'effet indésirable après la vaccination, soient contraires au respect de la vie privée. La vaccination est gratuite : la consultation chez le médecin est tarifée mais remboursée ensuite à 100 %. Une polémique a éclaté à propos des risques éventuels des adjuvants du Pandemrix, notamment pour les femmes enceintes. Une action judiciaire a été lancée par un groupe de plaignants.
Italie. Le mode de vaccination varie selon les régions, en charge des questions de santé en Italie. Certaines ont des conventions avec les médecins généralistes, mais en général, ce sont les ASL, les structures sanitaires de base, qui gèrent les vaccinations.
Même si le virus H1N1 a déjà contaminé 3 millions de personnes, peu d'Italiens vont se faire vacciner (500 000 selon les derniers chiffres). Le vaccin est gratuit et les doses disponibles s'adressent en priorité aux catégories à risque (femmes enceintes, asthmatiques etc.). Au 29 novembre, on comptait 95 décès de la grippe A dans la Péninsule.
Norvège. La plupart des Norvégiens devraient être vaccinés d'ici à Noël. La vaccination des groupes à risque et des personnels de soin est d'ores et déjà achevée et celle des jeunes est en cours.
La vaccination est sous la responsabilité des communes et ne soulève par de difficultés majeures. Les autorités ont décidé de laisser vendre le Tamiflu sans ordonnance, ce que contestent certains médecins. A fin novembre, environ 800 000 personnes, soit 17 % de la population, auraient été contaminées par la grippe A, et les autorités sanitaires ont fait état de 25 décès.
Etats-Unis. La progression de l'épidémie se ralentit légèrement aux Etats-Unis. Après quelques manifestations initiales de panique, essentiellement dues au nombre insuffisant de vaccins disponibles, les inquiétudes semblent s'apaiser. Des cas circonscrits d'affolement continuent d'être signalés, souvent après des décès d'enfants attribués au virus H1N1.
Le gouvernement, qui a décrété l'"état d'urgence sanitaire", entend faire vacciner jusqu'à 160 millions de personnes, plus de la moitié de la population. Mais au 26 novembre, seules 61,2 millions de doses disponibles avaient été en grande partie utilisées dans des vaccinations collectives dans des centres ad hoc ou dans les écoles, concernant prioritairement les enfants de moins de 10 ans et les personnes âgées ou à risque.
L'énergie du vent, la bienfaisante (les éoliennes)
En décembre 2009, c'est à Copenhague que sera proclamé l'après-Kyoto lors d'une conférence décisive pour l'avenir de l'humanité. Copenhague, capitale du Danemark, est tournée vers la mer et vers un parc de 20 éoliennes implantées à quelques kilomètres du littoral et propriété collective de milliers de Danois. Le ballet des éoliennes rythme le paysage comme celui des navires, à deux pas de la Résidence royale.
Les éoliennes y sont admirées avec fierté, dans ce pays classé comme le plus heureux de la planète (si on se réfère au Monde Magazine n° 1 du 18 septembre 2009 : "Voyage au pays du bonheur, pourquoi le Danemark reste en tête des nations heureuses").
L'exemple danois montre que le "cachez ces éoliennes que je ne saurais voir" français est anachronique et grincheux. Bien sûr, la protection des paysages est une nécessité (et l'arsenal réglementaire tricolore est vaste pour cela), mais cette protection semble à deux vitesses : des éoliennes plus qu'exemplaires et, par exemple, des entrées de ville toutes uniformes et hymnes à la consommation.
Le paysage est une perception humaine et le témoin de nos activités, notamment énergétiques. Les mines de charbon ou les tourbières d'hier ont façonné les paysages ; il nous en reste les terrils, des terres nues...
Les éoliennes sont, aujourd'hui, des signes paysagers de l'ingéniosité humaine face à un problème écologique. Elles sont également des indicateurs de vent : leurs voisins sont nombreux à les regarder pour savoir s'il y a du vent et d'où il vient. De la même façon, les 20 000 moulins à vent d'il y a deux siècles résultaient de l'ingéniosité de nos ancêtres et marquaient les paysages.
Et puis, quelque part, ces éoliennes matérialisent et visualisent nos consommations et leurs impacts, ici avant tout visuels ; alors que la magie de nos interrupteurs fait oublier les pollutions, lourdes et irréversibles, associées aux productions électriques.
Les éoliennes peuvent être les phares du développement durable : elles montrent une alternative aux combustibles fossiles et fissiles et initient le débat sur nos "besoins" d'énergie.
En ces temps d'urgence climatique, la priorité doit être au développement de toutes les énergies renouvelables, sans oublier l'énergie éolienne, moyen de produire de l'électricité renouvelable et décarbonée le plus performant et le moins coûteux. C'est aussi une ressource qui colle bien à nos consommations : le vent souffle la nuit comme le jour et davantage en hiver qu'en été.
Avec plus de 3 000 mégawatts installés au Danemark, le taux d'équipement en éoliennes par habitant est 10 fois plus élevé que celui des Français (4 000 mégawatts éoliens). En 2020, lorsque les objectifs du Grenelle seront atteints (25 000 MW éoliens), nous serons au niveau d'équipement par habitant du Danemark à mi-2000... En ces temps de changement climatique, le terme de frilosité sied bien à nos décideurs politiques.
En ces temps de crise économique, la filière éolienne est créatrice d'emplois locaux ; au Danemark, elle constitue l'un des principaux postes d'exportation. Qui sait que Vestas, premier fabricant danois et mondial d'éoliennes, a autant d'employés (21 000) qu'Airbus en France ?
En ces temps de tensions et de conflits entre nations, très souvent liés à l'accès aux ressources énergétiques (Afrique, Koweït/Irak, Ukraine…), l'énergie éolienne est une énergie de paix, indépendante de tout marchandage, de tout chantage et de tout embargo.
L'énergie du vent (une énergie solaire car formée par la circulation d'air entre des masses de températures différentes) est inépuisable : elle ne prive pas nos enfants de combustibles fossiles que la nature met des millions d'années à constituer. Son utilisation est réversible : elle ne laisse pas à nos successeurs de fardeau de déchets toxiques. L'énergie éolienne est une chance, saisissons-la vraiment !
Le vent, le bienfaisant, est et sera toujours là pour construire, avec la sobriété et l'efficacité énergétiques, un monde durable.
Interros, tests, exercices en retard
Ortograf ou orthographe ?
En voici un extrait intéressant :
"L'adoption du français comme langue royale va donc se traduire par une complication volontaire de l'orthographe phonétique de l'ancien français par les clercs à qui profite son inaccessibilité au tout-venant.
Alors que la graphie originelle du français, qui n'est pas sans rappeler l'orthographe du langage SMS, est phonétique, elle va être soumise à un obscurcissement systématique par le biais du latin pour aboutir à une « orthographe étymologique »[1] ou prétendue telle.
Ainsi, la Chanson de Roland qui, datant de la fin du XIe siècle, est le plus vieux texte littéraire de France, épelle « qui » : « ki » ou « et » : « e », etc.
Alors va être rajoutée une profusion de lettres ne se prononçant pas devant les consonnes : là où l'ancien français écrivait simplement « tens », le moyen français va créer « temps », le p évoquant l'écho de la forme latine « tempus » ; de « pois », le moyen français va faire « poids », le d évoquant la forme latine « pondus »[2], « puits » devient en moyen français « puits », le t évoquant la forme latine « puteus », etc. L'immense majorité des étrangetés orthographiques du français moderne trouve son origine dans cet alambiquage délibéré de cette nouvelle orthographe dite « étymologique ». Certaines bizarreries trouveront même leur origine dans une fausse étymologie."
Mais bon, pas de quoi vous décourager, n'est-ce pas?
Français et langues régionales
dimanche 22 novembre 2009
Journée sans achat
Qu'en pensez-vous ?
Cette année, la journée sans achat tombe le samedi 28 novembre. Ecrivez sur ce blog pour nous dire pourquoi vous comptez (ou pas) soutenir cette initiative. Soyez convaincants et structurés !
Exercice de compréhension orale : disparition de Claude Lévi-Strauss
mercredi 18 novembre 2009
Nouvelle rubrique : vocabulaire !
Mode d'emploi : vous sélectionnez - de préférence dans le vocabulaire vu en classe ou dans les documents que je vous soumets, mais pas exclusivement - un mot ou une expression qui vous semblent intéressants, difficiles, insolites etc.
Vous rappelez le contexte dans lequel vous avez lu ou entendu le mot. Vous essayez de l'expliquer ou, mieux, en donnez carrément la définition (dans le dictionnaire).
Soumettez, s'il vous plait, un seul mot par entrée. Et si vous vous souvenez d'indiquer "vocabulaire" en libellé, ce sera parfait !
Au boulot !
mardi 17 novembre 2009
Là-bas si j'y suis
Radio La Première
L'émission Mémo est aussi très intéressante.
dimanche 15 novembre 2009
A demain
Vadim
Dotation royale (suite et pas fin)
"La dotation royale est intouchable
Rédaction en ligne
samedi 14 novembre 2009, 09:34
Lors du dernier conclave budgétaire, le gouvernement Van Rompuy a réduit la liste civile du Souverain. Mais la Constitution ne le permet pas, selon les juristes. Le gouvernement n'était pas au courant. Embarrassant. Plus d'infos dans Le Soir de ce samedi.
© Belga.
Lors du dernier conclave budgétaire, le gouvernement a-t-il vraiment voulu faire des économies en réduisant les dotations aux membres de la famille royale en 2010 et 2011?
Le budget a quoi qu'il en soit prévu cette diète.
En ce qui concerne les dotations aux princes (Philippe, Laurent et Astrid) et à la reine Fabiola, le gouvernement devra modifier les lois de 1993 et 2000, qui leur octroient ces sommes.
Pour ce qui concerne la liste civile, c'est une autre histoire.
Visiblement, il y a eu un peu de précipitation dans le chef de l'équipe Van Rompuy.
Les juristes sont formels : la Constitution ne permet pas de modifier le montant de la liste du roi au cours de son règne. Ce montant est fixé en début de règne et pour toute la durée de celui-ci.
Pour les spécialistes, aucune astuce ne permet de déroger à la règle. Au gouvernement on ignorait qu'une telle révision était contraire à la loi fondamentale belge.
Apparemment, il ne semble pas y avoir eu de contact entre le Palais et le gouvernement. À Laeken, on aurait découvert ce plan d'austérité par voie de presse.
Il nous revient que le Roi pourrait ne pas laisser faire. Même s'il agirait en toute discrétion. À maints égards, ce dossier devient très embarrassant."
jeudi 12 novembre 2009
Majorité(s)
Commençons par la majorité absolue : "majorité réunissant plus de la moitié des suffrages exprimés ou des membres de l'Assemblée".
Par rapport à ça, on définit la majorité simple (ou relative) comme étant, la "majorité obtenue par un candidat ou par une opinion qui a obtenu plus de suffrages que les autres sans atteindre la majorité absolue".
La majorité qualifiée, quant à elle, est une "majorité renforcée supérieure à la majorité absolue (ex. majorité des deux tiers, des trois cinquièmes, etc.)". On en a besoin, par exemple, pour modifier la Constitution. En Belgique, il faut une majorité des 2/3 dans les deux groupes linguistiques pour voter les lois spéciales, par exemple.
Majorité absolue, relative, qualifiée, spéciale ou des 2/3... c'est donc bien au parlement que ça se joue !
Sur le site du CRISP (le Centre de recherche et d’information socio-politiques), vous trouverez pas mal de définitions intéressantes du vocabulaire politique belge.
Dans un genre nettement plus militant - mais le vocabulaire abordé peut intéresser tout le monde-, j'ai trouvé ceci : le toupictionnaire !
L'Union européenne est-elle une entité démocratique ? (3)
Où l'on reparle du "déficit démocratique"
Marqué par le péché originel — le dédain du suffrage universel —, le traité de Lisbonne vient d’essuyer un nouveau revers inattendu. Après le « non » irlandais du 12 juin 2008, c’est la Cour constitutionnelle allemande qui tire la sonnette d’alarme, dans un arrêt du 30 juin rendu à la demande de députés issus de Die Linke et de l’Union chrétienne-sociale (CSU). Si elle juge le traité compatible avec la Loi fondamentale, elle peint un portrait peu flatteur des institutions européennes. Elle constate notamment que l’Union souffre d’un « déficit démocratique structurel » auquel le traité de Lisbonne n’apporte pas de solutions suffisantes. Pour appuyer leur démonstration, les hauts magistrats estiment que « le Parlement européen n’est pas l’organe de représentation d’un peuple européen dont ses députés seraient les représentants ». Les majorités politiques qui s’y dégagent ne sauraient donc exprimer la « volonté majoritaire » des peuples européens. Se fondant sur le « respect du vote des citoyens » allemands, les juges de Karlsruhe estiment que Berlin ne pourra ratifier le traité que si une loi vient garantir les prérogatives du Parlement national et son contrôle sur tout transfert de souveraineté à l’Union européenne. Le 18 août, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), le Parti social-démocrate (SPD) et la CSU se sont mis d’accord sur un texte qui devrait être adopté mi-septembre.
Déjà en 1992, saisie à propos du traité de Maastricht, la Cour de Karlsruhe avait souligné que, en raison du manque de démocratie européenne, l’Allemagne devait conserver les moyens d’exercer sa souveraineté dans les domaines-clés de compétences. Dans son arrêt de 2009, elle va plus loin en mettant en garde contre une « fédéralisation rampante » de l’Union européenne et rappelle que tout dépassement du statu quo politique actuel devra requérir l’aval des élus du peuple allemand. La Cour rappelle que les citoyens, et donc le Parlement, restent les détenteurs du pouvoir constituant et donc de la souveraineté du pays.
Si cet arrêt n’empêche pas la ratification du traité de Lisbonne, il définit les limites de l’intégration européenne telle que l’entend l’Allemagne. Il interroge aussi sur l’attitude des autres cours constitutionnelles qui, elles, n’ont pas relevé ce que bien des juristes critiquent depuis longtemps : le manque de légitimité démocratique de l’Union. Il jette en outre une lumière crue sur l’attitude des classes politiques du Vieux Continent, cherchant à imposer l’idée que le « déficit démocratique » est un argument de tribune. Ainsi, selon le socialiste Pierre Moscovici, « l’Union est la première expérience réussie de démocratie supranationale (1) ». Plus prudent, M. Michel Barnier, alors commissaire européen, estimait que « la démocratie européenne sera toujours, bien sûr, une démocratie particulière (2) ». Une démocratie sans peuple sans doute...
Anne-Cécile Robert.
(1) Sur le blog de Pierre Moscovici, 25 juin 2007.
(2) « Un projet d’avenir pour l’Europe », Varsovie, 27 juin 2002.
L'Union européenne est-elle une entité démocratique ? (2)
Pour vous détendre, entre deux lectures - j'espère que vous lisez ? -, voici une chanson du groupe belge TC Matic, des années 80, dont le chanteur Arno était le leader.
Vous connaissez Arno, j'ose imaginer ?
La chanson s'appelle "Putain, putain" (eh oui, c'est un peu grossier, que voulez-vous...).
On la considère habituellement comme un hymne européen alternatif. Je vous propose la version enregistrée en 1983, sur l'album Choco. Mais si vous aimez la chanson, ayez la curiosité de regarder jusqu'au bout l'extrait du concert à Arlon en 1984 que voici !
L'Union européenne est-elle une entité démocratique ?
"[...] Le discours dominant achève d’opacifier aux yeux des citoyens les acquis de la construction européenne. Entre une critique à courte vue de la technocratie européen qui oublie les responsabilités des politiques, les incantations fédéralistes qui ignorent les obstacles politiques et les aspirations des citoyens, les discours régressifs de l’extrême-droite et les rêves d’Europe des régions qui ignorent la réalité des pouvoirs de ces instances décentralisées, les citoyens n’ont qu’une idée très éloignée des compétences et des pouvoirs réels de l’Union. Dans le même temps, ceux qui font quotidiennement l’Europe sont légitimement fascinés par leur propre pouvoir mais aussi, plus sensiblement, émus d’une pratique qui leur fait côtoyer, dans un travail commun, toutes les nationalités. Souvent marqués par la guerre, ils estiment que cette action commune est un objectif en soi, même si elle n’a pas de projet. Cette construction extraordinaire est séduisante parce qu’elle constitue une des possibilités de régulation au sein d’une mondialisation dont les effets dévastateurs ne sont plus à démontrer. Mais, fondée sur la philosophie libérale, elle présente le paradoxe de construire pour déconstruire par la promotion du libre-échange. Elle constitue surtout une construction administrative et technocratique qui n’a pas de projet parce qu’elle a écarté le politique au profit de l’économique et de la régulation par le droit. [...]"
mardi 27 octobre 2009
Facebook, le meilleur ami du détective privé
«Vous n'imaginez pas tout ce qu’on peut savoir en quelques clics de souris… Donnez-moi deux heures, et je saurai tout sur vous». Le Nestor Burma moderne, costard cravate et iPhone, vous épie avant tout via la Toile. «C’est comme tout, notre métier évolue avec le temps. Avant on faisait des filatures à vélo, maintenant on utilise Internet et les satellites… Il n’y a rien d’extraordinaire là-dedans», assure Goolam Monsoor, détective privé – ou plutôt, comme on dit dans le métier, «ARP» pour agent de recherches privées. Vendredi, il participait aux Etats généraux de la profession organisés par les trois principaux syndicats pour dépoussiérer l’image du métier.
Suite de l'article...
Exercice de compréhension orale : France Télécom s'interroge
jeudi 22 octobre 2009
Miossec en concert à Bruxelles (une des chansons sur l´infidélité)
Une des chansons proposées par François après l´exposé de Vadim était écrite par Miossec, à ne pas manquer!!!
Femmes et médias
http://www.ilcorpodelledonne.net/?page_id=515
RTBF sur l'Italie
Voici des articles plus au moins critiques que j’ai trouvé sur le site de la Rtbf au cas où vous seriez intéressés à avoir plus d’infos au sujet de la loi sur l’immigration en Italie (1er lien), dont j’ai parlé dans mon exposé, et en général sur des choses qui se passent dans mon pays (2ème et 3ème liens, à la fin de la page du 3ème vous trouverez d'autres articles, plus au moin sympas). Ah, merci pour votre attention ce soir!
1) www.rtbf.be/info/litalie-durcit-nettement-sa-legislation-anti-immigration-clandestine-108153
2) www.rtbf.be/info/monde/italie
3) www.rtbf.be/info/monde/italie/s-berlusconi-naime-pas-son-job-et-se-sacrifie-pour-litalie-153055
mercredi 21 octobre 2009
"Bullying" dans les écoles
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bullying
mardi 20 octobre 2009
Les guérisseurs en Wallonie (2)
Les guérisseurs en Wallonie
Malheureusement, en ce qui concerne Général Alcazar, la chanson "Mon guérisseur" n'est pas disponible sur la Toile. Voici quand même un lien sympathique :
la jeune femme bleue
dimanche 18 octobre 2009
Nouveau Big Bang (no future sans la nature)
Ici, une chanson par Stanislas. On peut écouter qu´il dit: ¨No future sans la nature¨. Donc, message écolo dans cette chanson. Mais, aussi Stanislas a très bonnes chansons sur la fidélité :-))
L´aube, le soir et le nuit
jeudi 15 octobre 2009
Rencontre avec un jeune chanteur belge !
Les Rendez-Vous de la médiathèque de Bruxelles
Saule : Morceaux choisis
Vendredi 23 octobre 2009 - 19h30
Saule ! Un juvénile coup de frais dans la chanson francophone : deux albums remarqués au-delà de nos frontières, une manière de ne pas se prendre au sérieux qui n'exclut pas la profondeur... Un grand bonhomme qui vient dans votre médiathèque dévoiler son univers. Les disques qui l'ont marqué, les films qui l'ont fait pleurer ou rire... Et en plus, il risque de venir avec sa guitare !
Accès gratuit, réservation souhaitée sur passage44@lamediatheque.be ou au 02 218 44 27.
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Prochains rendez-vous de la médiathèque de Bruxelles :
* Vendredi 13 novembre, 19h30 : « La médiathèque de Benoît Mernier », organiste et compositeur.
* Vendredi 27 novembre, 19h30 : « Gros plan : le cinéma burlesque », par Michel Verbeek
* Vendredi 11 décembre, 19h30 : « La Médiathèque d’Abel et Gordon », comédiens et réalisateurs (« Rumba, l’Iceberg »)
* Vendredi 18 décembre, 19h30 : « 2009, c’était une très bonne année », l’équipe de la mBxl fait le bilan de ses coups de coeur
de plus en plus de monde
Je trouve que ce blog est une très bonne idée François.
Aussi, merci d'avoir mis des informations supplémentaires au exposées qu’on a présenté pendent les dernières semaines.
Cordialement,
Vadim
La fidélité ?
Peut-être que vous ne connaissez pas celles-ci, d'ambiances très différentes. La première est d'Arthur H et s'appelle "Confessions nocturnes". ">Un chanteur très intéressant, qui propose souvent des ambiances très théâtrales et des histoires un peu étranges.
L'autre s'intitule "Des moments de plaisir", de Miossec. Avec Miossec, on est plus dans la chanson française "écorchée", tourmentée, et imbibée d'alcool ! L'enregistrement est de toute évidence artisanal, même si aujourd'hui, Miossec est assez connu.A mon avis, c'est aussi un peu le spécialiste de la chanson sur l'infidélité (ou la tentation de l'infidélité).
">
mercredi 14 octobre 2009
Un certain Jean
C'est la question qu'on serait en droit de se poser dans l'affaire Jean Sarkozy. Lisez l'éditorial du Monde du 13 octobre et intitulé "Brouillage".
mardi 13 octobre 2009
La famille royale coute-t-elle trop cher ?
D'une manière générale, à propos du soutien populaire à la famille royale, il semblerait qu'aujourd'hui, ce soient surtout les francophones qui soutiennent la monarchie. La presse flamande est souvent très critique avec le roi et le prince héritier (peut-être jugés trop francophones).
Il n'en a pas toujours été ainsi et le mouvement républicain, essentiellement francophone et mené par les militants socialistes et communistes, a joué un grand rôle à la fin de la deuxième guerre mondiale. L'opposition entre royalistes et républicains s'est cristallisée dans ce qu'on appelle la Question royale, un épisode sombre mais passionnant de l'histoire de la Belgique.
L'article de Wikipedia que je vous propose est très court mais a le mérite de présenter les choses, me semble-t-il, assez correctement. Si vous voulez plonger dans le monde - très minoritaire, aujourd'hui - du mouvement wallon républicain, la revue Toudi (à laquelle je ne m'identifie pas forcément, dois-je le préciser ?) me semble tout indiquée.
lundi 12 octobre 2009
Rémunérer l'assiduité au cours ?
vendredi 9 octobre 2009
Quelle laïcité ?
jeudi 8 octobre 2009
Qu'est-ce qu'un travail décent ?
(Source : www.liberation.fr, le sept octobre 2009)
«Un travail décent doit permettre de gagner sa vie sans la perdre»
Qu'est-ce qu'un un travail décent? Liberation.fr a posé la question à des participants à la manifestation de ce mercredi à Paris près du siège du Medef.
Recueilli par PHILIPPE BROCHEN
Entre 3.000 et 6.000 personnes se sont rassemblées ce mercredi après-midi près du siège du Medef, avenue Bosquet à Paris (VIIe), dans le cadre de la journée d'action interprofessionnelle et internationale pour défendre «le travail décent». L'occasion de demander à ces manifestants ce que recouvre pour eux cette assertion.
Elisabeth, 49 ans, salariée de France Télécom
«Un travail décent, c'est un travail normal, c'est-à-dire sans pression inacceptable, avec des horaires normaux, 35 ou 38 heures selon la durée légale en fonction dans la branche professionnelle. Moi, je travaille le soir et je trouve cela normal.»
André, 79 ans, retraité de la SNCF
«Un travail décent, c'est un travail qui permettre de gagner sa vie décemment et sans la perdre, sans la détruire.»
Louisa, 18 ans, lycéenne
«Un travail décent, c'est un travail qui paye un minimum pour bien vivre, c'est-à-dire d'abord le nécessaire mais qui permette aussi l'épanouissement personnel. Cela suppose aussi de ne pas exploiter le salarié, car actuellement on demande de plus en plus aux gens, sans forcément les rémunérer davantage. C'est aussi un travail où l'on n'est pas précaire et où l'on ne risque pas de se faire virer du jour au lendemain. C'est un job avec des horaires convenables, c'est-à-dire en rapport avec sa situation personnelle et surtout familiale. Il ne faut pas prendre les individus pour des machines...»
Marise, 56 ans, fonctionnaire hospitalière
«Un travail décent, cela veut dire qu'on a les moyens de faire du bon boulot, de se rendre disponible pour les autres et que l'on gagne correctement sa vie. Actuellement, une infirmière débutante gagne 1.400 euros nets par mois. Vous trouvez ça normal pour les horaires et les responsabilités que cela suppose?»
Marc, 64 ans, retraité de l'enseignement
«Un travail décent, c'est un travail à plein temps qui offre une rémunération suffisante, qui ne soit pas précaire.»
Paula, 57 ans, éducatrice pour jeunes enfants
«Un travail décent, c'est une rémunération minimale de 1.600 euros nets. Moi, j'attends la retraite, mais on n'arrête pas d'allonger la durée de cotisation.»
Elisabeth, 56 ans, auxiliaire de puériculture
«Un travail décent doit permettre de se nourrir et de se loger.»
Franck, 48 ans, travailleur social
«Un travail décent, c'est démarrer au minimum à 1.600 euros nets. Sinon, comment y arriver à Paris ?»
Bernard, 65 ans, retraité d'une entreprise bancaire
«Un travail décent, c'est un emploi qui participe au développement personnel et à la construction d'un monde meilleur.»
Catherine, 33 ans, agent de développement local de la Ville de Paris
«Un travail décent, c'est au minimum 1.600 euros nets. C'est aussi un emploi qui ne soit pas précaire, qui offre la possibilité de se former, de prendre des initiatives et aussi de se défendre en cas de pressions.»
Saïdou, 30 ans, plombier, Malien arrivé en France à 21 ans, en possession d'une carte de séjour
«Moi, j'ai un travail décent. Je progresse de jour en jour, j'apprends. Je suis bien payé. Mon projet, c'est d'avoir suffisamment d'expérience et de soutiens financiers pour ouvrir ma propre boîte. Il faut juste que je sois patient...».
172 réactions dont :
vouroupatra (1117)
Un travail décent ?
Créer sa propre activité, le statut d'auto-entrepreneur semble bien adapté pour démarrer sans prendre trop de risques. Bosser et s'investir dans son propre projet, donc être motivé dans ce que l'on a envie de faire et se fixer des objectifs balisés.
Le malien semble être celui qui a le plus de mordant, de jugeote et un projet qui lui permette d'aller de l'avant. C'est bien, il a tout juste.
La lycéenne de 18 ans est déjà bien enfumée du cerveau avec la propagande syndicale...
Le reste, la population habituelle des grèves, fonctionnaires ou assimilés, bosser tranquille, 35h, 1600 euros par mois. C'est un choix. Je respecte.
Sauf que quand ils auront un travail pépère, 35h et 1600 euros par mois, ils viendront toujours manifester...
Jeudi 08 octobre à 07h32
cyrus (656)
vous donnez beaucoup
de pouvoir à la soi disant "propagande syndicale" , dans un pays ou les syndicats sont à l'agonie, et ou plus personne ne se syndique.
Ce qui est, dans un pays moderne, un vrai problème pour tous.
La propagande syndicale est surtout dans votre imagination.
Jeudi 08 octobre à 07h47
vouroupatra (1117)
Ah oui ?
Alors expliquez-moi comment une lycéenne de 18 ans peut-elle avoir des idées aussi ringardes ? Un discours aussi formaté et rabâché ?
Certains syndicats lycéens et étudiants font bien leur boulot...
Il existe des pays où les jeunes n'ont pas forcément beaucoup de moyens mais ont la hargne pour arriver à quelque chose. Chez nous, il parait que 75% des jeunes rêvent de devenir fonctionnaire... Ce genre d'analyse dans la bouche d'un jeune qui à normalement la vie devant lui peut s'expliquer.
Jeudi 08 octobre à 08h00
cyrus (656)
en Norvège
75% des gens sont syndiqués.
Nous sommes, et de loin, les derniers avec 7%
Cherchez l'erreur [dans] vos propos.
Jeudi 08 octobre à 10h33
Arnaud Cathrine, Frère Animal
http://www.arnaudcathrine.com/book_detail.asp?bookid=30
Et pour rappel, vous pouvez emprunter ce roman musical à la Médiathèque de la Communauté française de Belgique, dont voici le site : lamediatheque.be